07.07.10

[notes journal]

les premiers jours je hume la soucoupe de lait, j’humecte trois coussinets dans la flaque.
je prends des habitudes.
après quoi j’en fais ventre.

des hortensias qu’ici l’on fouirait du groin comme des cœurs de laitue — les turquins éminemment : carottant sans vergogne leurs tons aux feuilles d’ardoise qu’on enterre à leur pied.

du marché je rentre avec la négresse blonde, avec le vent dans les voiles de jacques perret — désirant de sentir mon oreille et mon crâne fringuer.

mes bras pèlent en dépit des crèmes — ils m’en tombent.

c’est l’autre aube une araignée. pelue, pansue. trapue, mafflue, menue (ma phobie l’amplifie). et tant comac le trac à vivre que je veux — araignée du matin chagrin —, dois en ravager le présage — c’est d’une claque, la jaquette du mépris qui l’expédie ad patres : où lire au juste les signes, et quels ?

au port-musée : l’embarcation monoxyle au feu :
« les deux lèvres s’écartent et les pointes se relèvent. »

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