14.03.10

à paz il suffit d’un regard à peine appuyé. à peine appuie-t-on le regard qu’elle vous demande, preste et coulée, si vous désirez d’elle un baiser. l’on vit alors et pour peu où des filles vaquent demi nues volets mi-clos. d’elle un baiser vous répondez que oui. et c’est oui dans le grand plan du soir, plein les coupes drôles que la nuit fait, contre ses pans empoissés qu’on attire à soi comme paz a paru prescrire que ce soir c’était vous, les beaux pans rubanés parmi quoi l’on va — votre carcasse farcie de valses lentes puisqu’à paz après tout il sied ce soir que ce soit vous — de sorte qu’en y prenant garde on vous verrait virer, tourner épatamment dans le profond des jouvences, bleutée peut-être, convulsive, alentie, avec ce cœur ou quasi augmenté de roses mousses et par-dessus : votre gueule (il faut bien), fluidifiée, potable un peu de sentir sur soi que c’est soi ce soir qu’on élit — paz vous terrasse comme quelquefois les femmes font (comme il faudra qu’elles fassent encore pour rabattre vers vous de loin en loin des couronnes, de petits bouquets crème, les floraisons spumeuses qui seules rétament et puis vous haussent). l’on se douche alors où des filles passent et qui s’enquièrent de vous, si bien que quand on dort c’est avec fièvre. votre langue n’est pas leur langue. vous en jouissez. vous peignez les cheveux de qui les porte très longs tandis que du tabac profusément circule. à dix-sept ans vous désirez, sans l’émettre, de couler ici tous vos jours un à un. dans ce sérail. (à suivre)

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