25.11.09

le matin souvent ce sanglot qui m’éveille.
unique et sec.
d’où venu.
de p* l’incompressible regret — l’amertume à moi toute affectée — telle disposition congénitale au spleen — ces fatras du cœur, l’amphigouri, ramassis monstre où les émois bouillent, où se pétrit l’affre avec des baumes qui précisément poignent car c’en sont (une écorchure ailleurs languit de s’oindre), ce qui navre au bain de ce qui hausse, la vie est impensable, enfin la déchirante petite alène dont il faut au matin qu’elle vous essore assez l’âme et l’acère pour que la carcasse à son tour veuille se mettre debout, à l’aurore sans désemparer, au point du jour le bouvier, le bouvier modique allant à l’aube et piquant sans désemparer la masse pote, le poids lambin des grandes bêtes que l’on est sur ce marché au vif.

1 commentaire:

Frédéric a dit…

Venu boire à la source de tes aurore effrois. M'y mire, t'y admire. T'y reconnais, m'y connais. M'y baigne, à l'envi, et m'en pique : son eau est une vraie vive mais c'est de l'eau vive.