15.10.09

— l’an, donc : d’avant ; quoi qu’il en soit c’est l’automne et je me rends à l’institut néerlandais où sont exaltation, xteriors et gaze, de desiree dolron. il se peut que dans l’autobus et passant la seine je songe aux putti chus, leur jonchée, mais de même aux vifs et ceux-là, car alors j’en brigue une autre : autres. inapaisables ceux-là, dardés, bouffis d’aheurtement comme peuvent en manifester les essaims, ceux-là de petits pointeaux vilains que je n’échange pour rien au monde — je suis à leur image gavée d’aveuglement. il y a dans les grands portraits insondables de desiree dolron, ses grandes lisseuses et dans le sfumato, ceci : sur les placards où s’opère la barbotine des faces : du heurt — les malaxages aussi bien que la main inapte à s’y livrer (des poulies plein les cintres avec l’élévation — le deus pour de bon —, la fabrique de summum, ce summum tout armé mais combien agissant) et c’est pourquoi, depuis les cases bistres crevées de saxes quoique irrigués me parvient, du moins je crois, enduit de pouls et de faïence, le désir conjointement avec sa rebuffade : ce que je n’atteins pas, tout ce que je n’atteins plus, ce que j’ignore ne pas pouvoir atteindre. ce jour j’achète le mausolée des amants dans quoi je lis je peux me dire que T. m’est l’être « le plus cher au monde » : il n’est pas là, et pourtant je continue à vivre, son absence n’est pas insupportable, il pourrait ne pas exister, je serais toujours vivant et je méconnais alors laquelle est T. pour moi.

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