10.10.09

c’est je crois bien l’automne de deux mil sept — on est en vrai l’an d’avant : comment les choses, déjà, vont-elles si mal s’engrenant, combien longtemps je me démanche, à mon cœur ce poids d’organe et de lui la masse bouchère, cet à-plat d’étal, sa hideur, le mépris dans lequel je tiens son pouls mol — faut-il qu’enfin ces mois soient des ans de peu, dois-je les résoudre avec le recul en deux ou trois pressements des chairs, en la tripette, le reginglet — quoique de ces pressements, pour peu nombreux qu’ils fussent, pour pâlis, et puis pour croches, on sache encore, à l’époque, susciter l’efficace, ce rogaton de magie dont aux débuts qui sont des gloires on éprouve l’art, quand l’œil dans l’œil et faisant aller nos doigts nous disons tu me manques, et qu’à le dire ainsi dans la tenue, mais avec l’écorchure, nous faisons ouvrir des ciels, mon corps non plus dans l’espèce d’aphasie d’à présent mais couronné, et l’air autour de nous tout saturé de putti

1 commentaire:

Anonyme a dit…

et je renoue avec bonheur avec les "bribes à bibi", merci.

juliette mézenc