soirée écrivains en séries : teaser


ci-dessous, un extrait du texte consacré aux new avengers, que je lirai demain lors de la soirée écrivains en séries.

c’est purdey (purdey pour la première fois parue)
et de même inédit : ce rideau perlousé, cascadant
menant à sa carrée – l’on en saura dorénavant les
voilages et le mauve, le colchique et ce schloff,
inatteignable plume, chryséléphantin – son pucier
dont ce jour gambit l’ôte - je vous ai jetée hors
du lit, mais pas dedans
. et c’est alors le visage
émergeant (parmi le satin, de la soie) et déjà le
« bombage » - ce qu’alors on nommait bombage – et
cet œil, velours et brasillant : bonjour, purdey.
[...]
c’est purdey, dans des plis flous qui lui siéent,
purdey qu’épatamment l’on devine, sous son kimono
or et bordé chocolat, purdey contre l’infaillible
géométrie – des espaliers aux murs et des tatamis
grèges ; c’est purdey pratiquant, véloce, ficelle
et désirable, purdey dont une contre-plongée sert
le vol (mae tobi geri, mettons), spence, le julot
spence alors la maîtrisant mais sous peu spence à
son tour maté – spence au cou de qui par la suite
elle se pend, munie d’un grand sourire désarmant.
[...]
c’est purdey, purdey frayant ici avec ce qui vous
effraie mômes : klokoe qu’on voit – l’homoncule –
souffler curare, puis rendre effroyablement gorge
par où il a péché, ce sont ces effigies jaillies,
des surgissements méchants tout plein le champ de
tir – mais c’est aussi purdey qui va affriandant,
purdey bas blancs ; jarretière à l’assaut du zinc
des gouttières et c’est purdey la morte – au beau
milieu du page, torpide mieux que celle d’auguste
clésinger - c’est le un pour cent qui vous tue...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

hélas hélas pas là non plus. Hélas. (J)