26.09.10

cette boue noire. qui pour se la rappeler ? qui pour le capiteux empois brou dans quoi l’on m’enjoint d’aller le soir, je peux alors avoir trois ans, quatre, deux petites tresses quoi qu’il en soit et puis qu’on dit très blondes, deux courtes cuisses grosses, deux joues ejusdem farinae comme il me déplaît aujourd’hui de voir aux femmes, à la nuit j’afflue dans la poix de notre maison sur les instances de qui un jour me puise à l’électuaire charbon dont il est fait comme il faut dit-on que les pères fassent, je suis brave alors et désireuse de complaire à qui pour me faire m’extrait de son baume sombre, agence deux tresses, de courts mollets actionnés plein la ténèbre des couloirs avec l’intention de me concilier sa faveur, les joues d’api, les deux petits poings propitiatoirement appliqués contre la porte avant l’ombre du dehors à seule fin de révéler que je nage dans l’empois jusqu’à son fond. d’alors fors le vent je n’ai pas d’autre souvenir, j’accours pour jamais dans la boue noire.

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