15.09.11

sont-ce entre autres avec votre promis d’alors vos pères moitié coucous qui vous rapprochent – et l’un à l’autre vous en ouvrez-vous ? il y a peu à parier – vous aimez plutôt son grand chien feu (feu le chien désormais, et le feu père, puis le fils – où ; vous ; quand, comment dans la flambée ?), et qu’il vous enseigne le football (le nom du père en polonais se dit edjiu, vous n’en saurez guère plus ; vous parlez mieux de son setter) – aussi bien vous n’êtes pas heureux mais l’on vous a conçus pour courir (puisque l’on vous croit vu votre âge abouchés à des mals petits, guère plus que des chagrins lait), en sorte que vous courez, sans mesure et sans consolation contre l’horizon puce, vous pratiquez le menu canter des brèche-dents dont à distance – et pour ce que vu votre âge on confond avec, en vous, des aubes à poindre, des matins de juillet bleu et or, de l’ailé doux issu d’un bataclan de putti –, dont à distance on s’imagine autour de vous que c’est la joie vu votre âge, ou du moins quelque chose dru saturé d’efficace, qui l’engrène – si taiseux soyez-vous vous n’êtes pas dupes, si pleins de petits chaos cois, de boucans tus qu’un instinct vous enjoint d’opposer aux paters quoique possiblement ce tintamarre ouaté, feutré, sans gueule mais bâillonné vous esquinte à l’égal, qui sait, à force, un peu, des épingles de lasthénie de ferjol mais tant pis : c’est celer qu’il faut – immodérément l’on loue, vu votre âge et sans piger, votre pondération quand cependant vous fomentez (vous ne cesserez plus) des putsch en miniature avec vos organes ainsi qu’avec vos os, du pronunciamiento (ensuite il devient père, puis père pendu – vous ne vous pendez ni n’enfantez : vous n’imposez à personne de devoir qui sait vous voir un jour dans les petites-maisons de la rue de sèvres ou bien de charenton).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Des aubes à poindre, des matins de juillet bleu et or, de l'ailé doux issu d'un bataclan de putti". Magnifique. Il y a dans vos textes une musique qui envoûte, qui émeut. M'émeut. Beaucoup. (J)

Thaelm a dit…

Du boucan à l'asile.
Le premier qui est un feu de tous bois dressés pour attirer les navires qui passent au loin sur des brisants, piller les soutes et cadavérer les rescapés non monnayables.
Le second destinataire final de ceux qui refusent un extérieur trop petit et l'élargissent au dedans de leur boite en calcium.
Oui
ce trajet
du feu de joie - refus de bruler chichement comme du charbon de bois ou pire de la sciure -
à l'enfer/paradis où tout est possible
ce trajet que propose votre texte
est goûteux.