le dimanche, tôt les dimanches en bord de place à bord du bus un peu biquet menant aux abbesses, car j’y prends tôt tous les dimanches mon petit-déjeuner. rue girardon, le dimanche à bord du car broquille, du bus bimbelot ballant – l’on vient de longer les vignes, le cabaret du lapin agile, la maison rose avec sous la roue du joujou les pavés façonnant des tressauts – courtement je songe à céline allant, d’un château l’autre des fois et des fois récriminant contre qui lui a « tout volé à montmartre !... tout !... rue girardon !... » dont il occupe un appartement au numéro quatre. souvent rue drevet nous embarquons un vieux, qui crapoteux serre en dépit des passants un à un décousus puis tombés, par le dessus d’un astérisme de tachetures, mouchetures, salissures et maculatures son falzar au moyen d’une ficelle et qui, crasseux cause (ce dimanche lançant à l’adresse d’un mitron par le devant du bus s’empressant qu’hé bé mon gars tu cours plus vite que les joueurs du psg) à la façon d’arletty ou bien encore, me dis-je, de mon ex-épousée.
j’achète un autre jour des fleurs sur l’avenue.
ma mère me rapporte que le docteur est alors le premier du bourg de caudebec à faire l’acquisition d’une auto, en sorte que les vaches dit-on, qui aujourd’hui paissent atones au bord des tégévés – immuablement paissent –, cœur et queue battant cavalent alors (folles), sitôt que dans les paysages il fourre son teuf à l’effet d’y visiter ses censiers.
ma mère alors peut avoir trois ou quatre ans, et je voudrais que cette auto fût une de dion.
j’achète un autre jour des fleurs sur l’avenue.
ma mère me rapporte que le docteur est alors le premier du bourg de caudebec à faire l’acquisition d’une auto, en sorte que les vaches dit-on, qui aujourd’hui paissent atones au bord des tégévés – immuablement paissent –, cœur et queue battant cavalent alors (folles), sitôt que dans les paysages il fourre son teuf à l’effet d’y visiter ses censiers.
ma mère alors peut avoir trois ou quatre ans, et je voudrais que cette auto fût une de dion.
2 commentaires:
Vivement dimanche prochain.
En vous lisant (toujours avec autant de plaisir) une musique me trotte dans la tête, avec les paroles qui doivent être à peu près celles-là "on l'appelait Rose, elle était belle, a' sentait bon la fleur nouvelle rue Saint-Vincent".D'accord avec Frédéric, vivement dimanche procahin pour reprendre le bus.(J)
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